Le tabac provoque des ravages sur la santé
La liste des maladies associées au tabac est impressionnante
- Les cancers : poumon, vessie, larynx, pharynx, lèvres, bouche, langue, fosses nasales, sein, utérus, colon, œsophage, rein, foie, pancréas, ovaires, estomac,... Le tabagisme en est soit la cause principale, soit facteur aggravant des risques.
- Autres maladies : AVC, bronco-pneumopathie chronique obstructive (BPCO), pneumonie, maladie coronarienne, athérosclérose, déficience immunitaire,... la liste est encore longue des maladies imputables directement ou indirectement au tabac.
Le tabac est responsable de 75.000 décès par an en France
Vous savez qu'il s'agit de la première cause de mortalité évitable en France. Il est responsable d'un décès sur deux chez le fumeur. On a tous connu une ou plusieurs personnes dont le décès est imputable à ce poison qu'est le tabac. On ne le répétera jamais assez, le fumeur est la victime, pas le coupable. Le coupable, c'est le tabac !
Le tabac est sournois
Par exemple, tousser et expectorer dès le réveil peut vous paraître "normal", habituel... Pourtant, c'est déjà une inflammation des bronches. Les bronchites à répétition s'ensuivent. Il est sournois car ses effets se révèlent rarement sur le court terme. Les ravages sur la santé se déclarent dans le temps.
Nul n'est à l'abri de graves conséquences tant qu'il fume.
L'entourage est aussi concerné par les méfaits du tabac. Même si le tabagisme passif a diminué ces dernières années, il demeure responsable de plusieurs milliers de morts en France.
Alors, en arrêtant de fumer, on préserve sa santé mais aussi celle des autres !
Le tabac est un poison
Sa fumée contient des milliers de composants. Certains sont des toxiques graves quand d'autres créent l'addiction tabagique. Des études scientifiques démontrent que la nicotine seule, n'est pas l'unique responsable de la dépendance. D'autres composants issus de la combustion du tabac, tels les IMAO (inhibiteurs de la monoamine oxydase) potentialisent les effets de la nicotine. Ceci pourrait expliquer les résultats relativement modestes des substituts nicotiniques utilisés seuls (sans accompagnement médical).
De nombreux ouvrages traitent du tabac. Nous ne pouvons pas tous les citer. Nous avons retenu prioritairement ceux de quelques personnalités reconnues parmi d'autres dans le monde de la tabacologie.
Le Professeur Robert Molimard, fondateur en 1983 de la Société d'Etudes de la Dépendance Tabagique, devenue en 1990, Société de Tabacologie, s'est distingué par ses nombreuses publications. Citons par exemple sa lettre adressée au Président du Collège de la Haute Autorité de Santé dans laquelle il traite du "mythe de l'addiction à la nicotine" (ici ), ou encore "Croyances, manipulations et mensonges en matière de tabac" (ici).
Jean-Pol Tassin, neurobiologiste, Directeur de recherches à l'Inserm et Professeur au Collège de France, a prouvé (chez la souris) que c'est l'association aux IMAO qui donne son potentiel addictif à la nicotine (ici). Il précise également que parmi les gens qui s'arrêtent de fumer sans rien prendre, beaucoup reprennent progressivement la cigarette. Au bout de 12 mois, 90% des gens qui n'ont rien pris ou pris des placebos ont repris à fumer alors qu'avec des patchs à la nicotine, ils sont 84% à s'être remis à fumer.
Parmi les publications de Lynn T.Koslowski, expert de renommée internationale en matière de tabagisme, Professeur à l'Université de Buffalo School of Public Health and Health Professions, figure une étude des rendements effectifs des cigarettes en goudrons et nicotine (ici). Des données très complètes sont détaillées dans un rapport public intitulé "Tabac : comprendre la dépendance pour agir" (ici). Cette liste de documents scientifiques n'est pas limitative. D'autres, tout aussi passionnants, sont disponibles sur le Web.
Les diverses méthodes de sevrage
Tout d'abord, il faut rappeler que l'arrêt définitif de la consommation du tabac est préférable à toute autre solution. Malheureusement, les fumeurs désireux d'arrêter de fumer, trouvent dans leur grande majorité, l'arrêt instantané trop difficile à supporter. Il existe alors diverses méthodes dont la finalité est d'accompagner le fumeur dans sa démarche de sevrage tabagique. Aucune d'entre elles n'est à exclure à partir du moment ou elle aide cette victime qu'est le fumeur, à briser les chaînes de l'addiction qui l'entravent.
Certains fumeurs trouveront telle méthode plus adaptée à leur personnalité, à leur ressenti...d'autres en privilégieront une autre. Nous pouvons citer les Traitements Nicotiniques de Substitution plus connus sous les termes de substituts nicotiniques. De nombreuses présentations sont disponibles (timbre ou patch, gomme à mâcher, pastilles à sucer, sprays,...). Ceux-ci, nous l'avons vu dans l'étude de Jean-Pol Tassin, ont un effet bénéfique certain, mais relativement limité lorsqu'ils sont utilisés seuls (sans accompagnement médical).
La cigarette électronique, lorsqu'elle contient de la nicotine, est une forme de substitut nicotinique. Elle présente l'avantage de maintenir un gestuel proche (mais cependant pas strictement identique) à celui du fumeur qui tient sa cigarette à la main et la porte ensuite à la bouche. Si là aussi, certains fumeurs remplacent définitivement la cigarette par la e-cigarette, voire arrêtent de fumer, nombreux sont ceux qui vapotent et qui continuent de fumer leurs cigarettes. Dans certains pays, dont la France ne fait pas partie, l'absence de normes et de contrôles implique que les liquides de vapotage contiennent des composants chimiques inappropriés voire dangereux.
D'autres méthodes sont proposées aux fumeurs, telles l'hypnose, l'auriculothérapie, l'acupuncture, l'homéopathie,... Comme nous l'avons déjà écrit plus haut, aucune n'est à exclure quand le résultat est là. Le tout nouveau concept Nicotube® avec la combinaison de moyens qui forment le Kit Nicotube®, vient compléter avantageusement la liste des aides apportées au fumeur pour se libérer de sa terrible addiction au tabac.
